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Une mobilité Erasmus + administrative à Padoue

Océane Vercasson, notre assistante de direction, est partie à la découverte de l’Università degli studi de Padoue, dans le cadre d’un staff training erasmus, auprès de l’équipe de Luca Bucciarelli, responsable du secrétariat du directeur général.

Les échanges ont porté sur l’organisation du système universitaire italien, sur la gouvernance de leur université et sur la structuration de leur équipe de direction. Partage de bonnes pratiques et comparaisons ont été au cœur des discussions. Parmi les autres rendez-vous programmés, un temps important a été consacré au travail de promotion auprès des lycées.

Entre les différentes rencontres organisées, des temps de découvertes culturelles ont été l’occasion de découvrir la richesse de cette ville universitaire et de l’établissement, qui a fêté ses 800 ans ! Cette expérience inoubliable est une opportunité incroyable pour le personnel administratif de pouvoir rencontrer des homologues et d’élargir ensemble les horizons !

 

Témoignage de Sabrina, étudiante en GACO, partie un semestre en Argentine

"Je recommande cet échange à 200%, cependant, il est important de bien s’y préparer, car la partie administrative avant et pendant l’échange est très lourde, mais cela en vaut largement la peine. Je recommande sans aucun doute d’également entrer un contact avec un étudiant qui y est déjà allé pour pouvoir bénéficier de ses conseils en termes de vie pratique et de sécurité. Il y a beaucoup de choses que j’aurais aimé savoir avant mon départ.

Cette opportunité m’a enrichie profondément, aussi bien d'un point de vue personnel que professionnel. L'immersion culturelle m’a permis de découvrir la générosité et l'accueil chaleureux Argentin.

Je me sens chanceuse d’avoir vécu cette expérience en famille d'accueil locale (trouvée par l’université Blas Pascal), ce qui m’a démontré avant tout que le mot “Famille” ne se définit pas toujours par les liens du sang. Ce choix était le meilleur à faire selon moi, puisque, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes adorables, exercer et pratiquer la langue, apprendre les expressions locales et de me familiariser plus facilement à mon nouvel environnement.

Avoir l’occasion de suivre des cours dans une autre langue nous pousse à nous surpasser et travailler plus dur, mais également de repartir avec le cadeau fantastique d’une nouvelle compétence linguistique.

Nous avons été très bien pris en charge pas le service des relations internationales de l’université de Cordoba, ils ont été présents pour tous nos doutes et questions. Nous avons également eu l’occasion de participer à une feria internationale pour présenter les différentes universités partenaires aux élèves de notre université.

Les professeurs sont globalement assez proches de leurs élèves et conciliants, il arrive que les élèves fassent la bise à leurs professeurs même si ce n’est pas une généralité.

Ce qui a retenu particulièrement mon attention dans ce pays, ont été les valeurs d'entraide et de persévérance dont ont fait preuve les personnes que j’ai pu rencontrer ces derniers mois. Les Argentins sont des personnes extrêmement chaleureuses, ils nous accueillent les bras ouverts sans conditions. La culture argentine a été bâtie à partir de plusieurs cultures pendant une période d’immigration, c’est pour cela que cette culture est aussi riche aujourd’hui.

Je tiens à remercier sincèrement, toute l’équipe du centre de relations internationales de l’Université BLAS PASCAL, ainsi que mes professeurs, mais également le service des relations internationales de mon IUT qui m’a accompagnée à distance, ainsi que la famille qui m’a reçue et les étudiants avec qui j’ai pu partager cette belle aventure.
#opportunité #langue #blaspascal #relationsinternationales."

Témoignage de Etienne, étudiant en GEII, actuellement en mobilité au Japon en Dueti

" L’arrivée au pays : J’ai atterri à l’aéroport de Narita à Tokyo. De nombreuses normes sanitaires étaient encore présentes lors de mon arrivée, causant d’assez lourdes étapes de contrôle avant de finalement pouvoir passer la douane.

La première étape a été de trouver un forfait sur place, car aucun opérateur français n’est compatible au Japon. J’ai donc fait l’acquisition d’une carte SIM prépayée pour avoir internet pendant une semaine en attendant d’avoir un véritable forfait. J’avais par précaution changé des Euros en Yen avant mon arrivée pour cette opération. Les transports sont plutôt simples et malgré l’alphabet différent, j’ai pu rejoindre assez facilement mon logement. Ce dernier a été trouvé par l’université.

Ce 16 m² correspond parfaitement à un étudiant. Il est cependant dépourvu de cuisine car au rez-de-chaussée se trouvent deux cuisines partagées, ainsi qu’une cafétéria dont les repas sont compris dans le loyer. La résidence se trouve dans un quartier très calme de Sagamiono, en revanche assez loin de l’Université (environ 50 min, transports en commun et marche à pied combiné).

L’université : L'université d'accueil, " Aoyama Gakuin University", est très grande et très impressionnante, le site n'est pas sans rappeler l'image des grands campus américains que l'on peut voir dans les films. Au fil de mon séjour je me suis également rendu compte que l'université était très réputée au Japon.

Cette dernière propose également d’innombrables clubs de toutes sortes d’activités sportives ou culturelles, allant du club de foot, balle aux prisonniers, jusqu’à la calligraphie japonaise ou encore le club manga. Il y a même un club de sport automobile qui dispose d’un garage et de plusieurs voitures de sport dédiées au circuit.

Les infrastructures sont également très élaborées. Elles se composent, en plus des bâtiments universitaires traditionnels, de plusieurs gymnases, stade foot, de basket, d’une salle de sport très bien équipée et pratiquement gratuite, d’une très grande cafétéria fournit exclusivement de mets japonais, d’une chapelle protestante, d’une supérette, de laboratoires de recherches pour les étudiants diplômés (graduate student) etc.

Pour conclure sur l’université, je trouve le climat très agréable avec beaucoup de végétation. Les salles d’étude offrent une atmosphère vraiment apaisante et propice au travail. C’est avec un plaisir inattendu que je passe du temps après les cours pour étudier ou pratiquer mon sport.

Les Japonais : De mon expérience, les Japonais sont de comportement très calme et très gentil. Socialement ils peuvent paraître un peu réservés du fait qu’ils n’engagent que très rarement la conversation, en revanche une fois que l’on a fait le premier pas, ils sociabiliseront de bon cœur avec des étrangers. Les échanges en anglais sont souvent compliqués avec les autochtones, cependant ils feront toujours leur possible pour vous aider.

Le Japon : Le Japon se caractérise par l’ordre et le respect. Toutes les consignes sont toujours appliquées, pas de déchets par terre, avant l’arrivée d’un métro tous les Japonais font la queue devant chaque porte respectueusement.

Un autre point qui m’a vraiment marqué à mon arrivée est le calme. En effet, dès que l’on quitte les pôles très attractifs tels que Shibuya ou Shinjuku le vendredi soir, les rues, bien qu’au sein de Tokyo, sont très reposantes. On y retrouve un trafic automobile et piéton étonnamment léger, les habitants se faisant toujours très discrets, il règne un calme nous faisant oublier que l’on est dans la plus grande ville du monde.

Un autre point important est la sécurité, en effet le taux de criminalité du Japon fait partie des plus bas. Pas de craintes de voir son vélo volé ou son matériel dégradé, ce qui contribue aussi au sentiment de quiétude.

Le climat est tempéré dans la zone de Tokyo, avec des températures légèrement plus hautes et des pluies un peu plus fréquentes qu’en région stéphanoise en France. Il est important de noter qu’au Japon le soleil se lève beaucoup plus tôt qu’en France et se couche également plus tôt.

Les attractions : Elles sont nombreuses au Japon, en passant par les sanctuaires traditionnels tels que celui d’Asakusa, en encore ces forêts de gratte-ciel, les vues magnifiques depuis de superbes roof top, les restaurants atypiques, les châteaux du Japon féodale, les voitures de sport hors du commun… "

Témoignage de Ilias, étudiant en GEII, actuellement en mobilité au Japon en Dueti

" Que vous apporte ce début d’expérience ?

Cette expérience m'apporte beaucoup personnellement ; c'est la première fois que je possède mon propre appartement et du coup, je dois tout gérer par moi-même. J'ai pu apprendre à mieux m'organiser afin de ne pas être perdu, de gérer toutes les dépenses du quotidien et de faire le ménage complet de mon lieu de vie.  

Comment vivez-vous la différence de culture ?

J'ai été très agréablement surpris par la culture japonaise même si je m'étais déjà renseigné avant d'arriver. Les Japonais sont très respectueux et vont éviter tous types de conflits. Même si parfois, je trouve qu'il s'excuse trop souvent, cela reste très agréable et on se sent vraiment en sécurité peu importe l'heure ou le lieu.

Quelle est la chose que vous auriez aimé savoir avant votre arrivée ?

J'aurais voulu savoir que les Japonais étaient extrêmement mauvais en anglais, ce qui ne facilite pas la discussion avec eux.

Est-il assez facile de s'orienter à travers la ville ?

À partir du moment où l'on a internet, il n'y a rien de compliqué. Il suffit d'utiliser Google Maps. La totalité des trajets sont très détaillés et précis sur les horaires, les prix, les quais et les différents itinéraires qui s'offrent à nous.

Qu’est-ce qui vous manque de chez vous ?

La nourriture de maman.

Pourquoi avez-vous choisi le Japon et pas une autre destination ?

Depuis très jeune, je suis attiré par le Japon. Cela a commencé par les Animés et les mangas, ensuite j'ai commencé à m'intéresser à la culture japonaise. Et de fil en aiguille, j'ai voulu me rendre au Japon pour découvrir le pays

Quelles images du Japon avez-vous découvertes ?

J'ai découvert que c'est un pays qui aime le foot même si cela reste différent de la France. Et également qu'une fois que l'on brise la glace et la grande timidité des Japonais, ils deviennent très amicaux.

Comment s’est passé votre intégration au Japon ?

Mon intégration, c'est extrêmement bien passé. Cela faisait deux ans que l'Université n'avait pas eu d'étudiants internationaux à cause du Covid. Par conséquent, on est vraiment aux petits soins avec nous. Avec les étudiants japonais cela se passe très bien même s'il y a cette barrière de la langue des deux côtés, on essaye de faire des efforts et l'on finit par se comprendre. 

Quels sont les points positifs et négatifs de votre séjour ?

Les points positifs sont que chaque jour est une aventure, la culture japonaise est tellement différente de la culture occidentale qu'une chose anodine devient incroyable. Le seul point négatif que je pourrais trouver c'est la langue, je pense qu'avec une meilleure maitrise de la langue chaque interaction ne peut être que plus riche et plus simple.

Quels sont vos projets futurs ?

A mon retour en France, j'aimerais intégrer une école d'ingénieurs et repartir à l'étranger dès que possible !  

Comment avez-vous été accueilli par l'université ? Journée d'intégration ?

Nous avons été très bien accueillis par l'université. L'Université avait prévu une semaine d'intégration avant le début des cours pour tous les étudiants étrangers. Durant cette semaine, on nous a accompagnés afin de compléter quelques formalités administratives concernant le logement et la carte de résident au Japon. Ensuite, on nous a informés sur les risques climatologiques liés à la situation géographique du Japon (Tsunami, tremblement de terre, typhon ...). On a fait connaissance avec nos tuteurs et on nous a fait visiter le campus. Cette semaine s'est terminée avec deux événements appelés "Meeting Party" qui avaient pour but de faire connaissance avec les autres étudiants et les tuteurs. 

Comment se déroulent les cours ? La qualité des cours ? Le rapport avec les enseignants ?

Les cours sont très différents de ce dont j'avais l'habitude à l'IUT. En effet, ici, on est plus sur un fonctionnement proche de la FAC donc beaucoup de cours magistraux et peu d'interactions avec les professeurs ou les autres élèves. Le bon côté est que les cours ne commencent pas avant 9 h donc nous n'avons pas besoin de se lever trop tôt (il faut quand même compter 45 min de trajet depuis le dortoir). Les enseignants sont très compréhensifs avec nous lorsque l'on a des difficultés à comprendre quelque chose ou lorsque l'on a besoin d'adaptation. Ils essaient toujours de faire au mieux pour nous aider.

Comment avez-vous trouvé votre logement ?

Pour le logement, nous avons simplement choisi l'option proposée par l'université. C'était la plus simple et la plus pratique, car les démarches sont simplifiées et cela nous permet de poser des questions directement à l'université en cas de problèmes avec le logement. L'université à un partenariat avec une société qui propose des logements étudiants ainsi, même si initialement, nous avions postulé pour un logement différent de celui dans lequel on se trouve actuellement. Nous n'avons rien eu besoin de faire pour être transféré d'un dortoir l'autre. Sachant qu'au Japon la majorité des démarches administratives se font en japonais, essayer de trouver un logement par ses propres moyens relève d'un exploit, surtout quand vous n'avez jamais étudié le japonais auparavant."

Témoignage de Tia, étudiante indonésienne dans le département TC

"Hello, je m’appelle Tia et je suis indonésienne. Je suis arrivée en septembre dans le département TC. Grâce au Service des relations internationales, qui fait un excellent travail, j’ai été en mesure de tout régler à mon arrivée, de ne pas être perdue et de me sentir en sécurité. L’IUT a organisé des événements pour les étudiants internationaux, ce qui est super pour connaître d’autres étudiants et de décompresser avant les devoirs.

J'ai découvert que les Français aiment faire l'apéro et que les repas sont très différents avec beaucoup d’étapes : apéritif, entrée, plat, fromage, dessert et café. Le vin a également une place très importante. Dans mon pays, c’est souvent : un plat et parfois un dessert. J’ai été très choquée par la bise. Je n’ai pas du tout l'habitude.

En revanche, il a été difficile pour moi de m’adapter car je vis seule. Habitant au Crous je rencontre heureusement des étudiants ; cela me permet d’échanger et d'améliorer mon français. J’ai dû apprendre à cuisiner car dans mon pays je ne cuisinais jamais, là-bas on trouve facilement de quoi s’acheter de la nourriture à petit prix.

Je fais face à de nombreux défis : Être loin de ma famille, le froid alors que je viens d’un pays tropical, la barrière de la langue et le suivi des cours. Je dois travailler dur pour réussir.

J’ai pu découvrir une langue étrangère que j’étudie à l'IUT, l’espagnol et j'apprécie particulièrement.

Après l’obtention de mon diplôme je souhaiterais travailler 1 an en France pour découvrir le monde du travail et ensuite je retournerai travailler dans le domaine du marketing dans l’hôtellerie dans un pays asiatique ou l’Australie."